Agir pour la prévention des risques
À l’occasion d’un forum sur le sport et la santé, les Rotariens du club de Jarry ont tenu un stand sur lequel ils ont informé le public sur les risques alimentaires et cycloniques.
Un stand partagé avec l’association L’éducation du palais.
Des livrets sur l’alimentation ainsi que le guide de la prévention cyclonique (ouragans) ont été distribués. Il y est notamment expliqué comment anticiper l’arrivée d’un ouragan (cyclone). Un phénomène qui est récurrent aux Antilles.
A noter que le Président 2023-2024 du Rotary Club de Jarry, Valentin Marié, initiateur du Guide sur l’alimentation, “Bien manger, bien bouger, pour une bonne santé. On bon manjé!” a autorisé le Rotary à imprimer et distribuer librement ces livrets, en trois langues: français, anglais, néerlandais.
Ce sont déjà plusieurs centaines de milliers d’exemplaires qui l’ont été, au écoliers, dans le District 7030, et bien tôt dans le District 7020, ainsi qu’à La Réunion.
Les risques majeurs en Guadeloupe
La Guadeloupe, située dans la région des Caraïbes, est un archipel soumis à plusieurs risques naturels majeurs du fait de sa position géographique, de sa géologie et de son climat. Voici un aperçu des principaux risques auxquels la Guadeloupe est exposée :
Les ouragans ou cyclones
Parmi les risques les plus redoutés figurent les ouragans, ou cyclones. Ces phénomènes météorologiques se forment généralement entre juin et novembre, période connue sous le nom de “saison cyclonique”; en particulier en septembre.
Les ouragans peuvent entraîner des pluies torrentielles, des vents violents et des ondes de tempête, provoquant ainsi inondations, glissements de terrain et dégâts matériels considérables.
La Guadeloupe a été touchée par plusieurs ouragans majeurs au cours de son histoire, dont certains ont eu des impacts dévastateurs.
Les plus récents sont Maria en septembre 2017, qui a dévasté l’Île de la Dominique, ou Commonwealth of Dominica, ainsi que Porto-Rico. En Guadeloupe, nous avons eu des dégâts dans les zones côtières. Ils y a également eu le même mois de la même année l’ouragan Irma, qui a dévasté Saint-Martin et Saint-Barth.
Sans parler des tempêtes tropicales, le stade juste avant de devenir ouragan, comme ce fut le cas de Fiona en septembre 2022.
Et du dernier en date, Tammy. Mais fort heureusement, il obliqua vers le Nord. Seul l’île de la Désirade fut impacter, avec des dégâts essentiellement matériels.
Cette tempête Fiona a fait de gros dégâts, en raison de débordements de rivières et autres coulée de boue.
Ce qui a eu pour effet d’emporter un pont, en fragiliser d’autres, noyer des maisons, et abimer fortement la marina de Rivière-Sens à Basse-Terre.
Tous els clubs Rotary de Guadeloupe se sont alors unis pour aider le familles victimes, en fournissant 55 packs ménagers complets (lit, électro-ménager, etc.), et 300 kits scolaires (avec ce tout ce qu’il faut) pour les enfants.
C’est aussi cela le Rotary!
Les séismes
La Guadeloupe se trouve à la convergence de plaques tectoniques, mais aussi à la jonction d’innombrables failles, ce qui la rend vulnérable aux tremblements de terre.
Bien que la plupart des séismes soient de faible magnitude, il y a eu de destruction, notamment en 2006 aux Saintes.
Le Rotary Club de Jarry, en partenariat avec celui de Toulouse-Sud (les deux sont jumelés) a mené une action majeure, en 2007, en faveur des enfants des écoles des îles des Saintes.
Action qui fut couverte de bout en bout par Guadeloupe 1ère (France Télévision, alors RFO, Radio France Outremer). Dont l’un des membres du club fut pendant 3 ans le psychologue référent, avec une chronique journalière très suivie.
Du jamais vu en Guadeloupe sur le plan médiatique, de l’avis d’anciens rotariens. Cette action fut également l’occasion d’une belle sortie sortie club, et journée de camaraderie.
C’est aussi cela le Rotary!
Du fait de la faille Atlantique, ou deux plaques tectonique de rejoignent, celle Atlantique et celle caraïbe, il y a également un risque de séisme bien plus important que tous ceux localement connus, car vécus. On en parle d’ailleurs comme du possible “Big One”, jusqu’à 8.2 sur l’échelle de Richter, ressenti 9.0. Et qui pourrait se montrer particulièrement destructeur!
Les éruptions volcaniques
La Soufrière, située à Basse-Terre, est le volcan actif de la Guadeloupe. En cas d’éruption, elle peut engendrer des coulées de lave, des projections de cendres et des gaz toxiques.
La dernière éruption majeure de la Soufrière remonte à 1976, mais le volcan reste sous surveillance étroite, car une éruption future pourrait avoir des conséquences graves pour la population locale.
Aussi, nos amis de Saint-Vincent et Grenadines, un archipel plus au Sud, en savent quelque chose. Eux qui ont eu le 27 décembre 2020 une éruption de “leur” Soufrière.
A noter qu’à chaque fois, le Rotaru Club de Jarry, solidaire, apporta avec les autres clubs de Guadeloupe son aide et sa contribution.
Ce fut le cas pour pour Saint-Barth et Saint-Martin bien sûr. Mais également pour Haïti (35 conteneurs de 40 pieds envoyés), la Dominique (par deux fois), et Saint-Vincent (tout l’urgence voulue).
C’est aussi cela le Rotary!
Les glissements de terrain
Du fait de son relief montagneux et de la nature de ses sols, la Guadeloupe est également sujette aux glissements de terrain, en particulier lors de fortes pluies ou après le passage d’un cyclone.
Ces glissements peuvent entraîner des pertes de vies et des dégâts matériels, surtout dans les zones à forte pente ou mal urbanisées.
Les tsunamis
Bien que moins fréquents, les tsunamis demeurent une menace potentielle pour la Guadeloupe. Ils peuvent être déclenchés par un séisme sous-marin ou par des éruptions volcaniques.
Les inondations et submersions marines
La Guadeloupe est également sujette aux inondations, en particulier dans les zones basses et les vallées fluviales.
Les ondes de tempête associées aux cyclones peuvent également provoquer des submersions marines.
Qu’en conclure ?
La Guadeloupe est un archipel d’une beauté indéniable! Mais qui recèle également des risques importants, et potentiellement majeurs. Toutefois, grâce à la préparation, à la surveillance et à la sensibilisation, de nombreux dangers peuvent être anticipés et atténués.
Il est essentiel pour les résidents et les visiteurs d’être informés de ces risques et de savoir comment réagir en cas de catastrophe. Ce sont le plus souvent des gestes simples, et quelques précautions utiles, qui donnent les meilleurs résultats en terme de prévention et de protection.